Entrepreneur, cadre supérieur ou responsable de centre de profit, le dirigeant pèse sur « son » entreprise. Il l’organise et la conduit. Au final il l’incarne.

Sa vision, ce qu’il fait et la façon dont il le fait – ou le fait faire – ses pratiques et ses comportements, son image, construisent ou déconstruisent l’entreprise.

Savez-vous reconnaître un patron et/ou en êtes-vous un ?

5 signes distinctifs du patron

1 – Il travaille

Jamais très éloigné du cœur de métier, des clients comme des processus, il ne sait pas tout de l’offre mais il en sait suffisamment pour être légitime à en parler et comprendre les experts. Il n’obtient cela qu’en étant présent, actif, pas forcément suractif.

Quoi qu’il en soit tout le monde sait avec certitude qu’il travaille : le boss bosse.

2 – Il a des solutions

Il ne sait pas tout, il n’est pas magicien, il n’invente pas à la demande. Mais on peut compter sur lui pour résoudre les problèmes, faire les choix impossibles, trouver les moyens de sortir par le haut des guêpiers, simplifier les dilemnes. Quand on le sollicite on ne repart jamais déçu … même si finalement on avait soi-même la solution.

3 – Il est juste

On comprend ses décisions. Même quand elles nous « font mal » personnellement. Elles ne sont jamais prises pour l’un(e) ou pour l’autre. Ce qui le guide c’est l’intérêt de l’entreprise. Il peut être dur mais on comprend pourquoi il l’est.

4 – Il a de l’autorité sans avoir besoin d’être autoritaire

D’abord il ne se met pas en avant. Le « moi, je » ne fait pas partie de son vocabulaire. Il n’élève pas la voix, ne se met pas en scène, ne raconte pas « ses guerres ». Réelle ou feinte, il ignore la colère. Son calme se voit, ses silences s’entendent. La plupart du temps, il sourit.

5 – Il a mis en place des contre-pouvoirs

Entrepreneur ou dirigeant pour compte d’actionnaires, il a réussi. Fait la preuve de sa perspicacité, de la pertinence de ses choix. La boite marche bien. Dès lors, il pourrait penser qu’il a toujours raison. Mais lui, n’en est pas sûr. Alors il a mis en place des contre-pouvoirs. Des gens qui lui résistent et qui osent le contredire. Et c’est lui qui les a choisis. Leurs avis ne sont pas que consultatifs, quand il les écoute il ne fait pas semblant. Quand ils interviennent à leur tour on sait pourquoi et on les respecte. Son message n’en a que plus de force.

Le boss sait qu’il ne peut pas toujours avoir raison et qu’il a besoin des autres.